Des infirmières sous-payées et débordées ; des postes vacants qui n'intéressent personne. Ce pourrait être n'importe où dans le monde, et même en France. Mais l'histoire se passe en Afrique du Sud. Une infirmière qui a dix ans d'expérience n'y gagne pas plus qu'un enseignant débutant peu qualifié, soit 89 000 rands en brut annuel (un peu plus de 11 000 euros). Un salaire jugé d'autant plus insuffisant que les infirmières doivent payer elles-mêmes leur uniforme. Leur principal syndicat réclame en compensation une allocation annuelle de 1 500 rands (188 euros), mais les discussions avec le gouvernement, engagées depuis 1997, n'aboutissent pas. Alors, il y a quelques semaines, la coupe a débordé. Ne pouvant faire grève, les infirmières ont choisi un mode de protestation qui a l'avantage d'être très visible : elles ont abandonné l'uniforme bleu et blanc et vont travailler dans leurs vêtements colorés de tous les jours ou même en pyjama. « Cette action de protestation ternit l'image de la profession », a tancé le Conseil des infirmières, l'organisme régulateur. Et il a menacé de sanctions les « infirmières en pyjama. » Chaque mois, 300 infirmières quittent le pays pour aller travailler en Grande-Bretagne ou en Arabie saoudite.
L'HISTOIRE DU JOUR
En pyjama
Publié le 01/05/2005
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> R. C.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7741
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