Les techniques non chirurgicales d'amincissement dites de lyse adipocytaire, ou lipolyse, présentées comme détruisant la cellulite ou la graisse localisée, sont désormais interdites par un décret publié mardi au Journal officiel. La mesure d'interdiction prise par le ministère de la Santé fait suite à un avis de la Haute Autorité de Santé faisant état de complications, « à l'origine de séquelles graves » identifiées chez plusieurs patients.
Elle concerne les techniques invasives, dont la HAS a jugé qu'elles « présentent un danger grave pour la santé humaine » : injections sous la peau de différents produits (solutions hypo-osmolaires, produits lipolytiques, mélanges de mésothérapie), de gaz carbonique (carboxythérapie) ou laser transcutané sans aspiration. Sont également interdites « en raison de la suspicion de danger grave » qu'elles présentent, les techniques non-invasives : ultrasons focalisés, radiofréquence, laser… Dans son rapport, la HAS a fait notamment état de complications graves rapportées pour 23 patients ayant eu recours à des injections de solutions hypo-osmolaires. Pour 10 d'entre eux, les complications ont nécessité une intervention chirurgicale.
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