L’Union nationale des spécialistes confédérés (UMESPE-CSMF) voudrait qu’il soit plus facile pour les médecins libéraux de poursuivre leur activité « au-delà de 65 ans ».
L’état de la démographie des spécialistes libéraux pousse le syndicat à formuler cette demande : « La pyramide d’âge [ de ces praticiens ] est d’environ 5 ans en avance sur celle des médecins généralistes », rappelle l’UMESPE. Dans ce contexte, penser que, « par des mesures autoritaires, le déploiement des médecins se fera d’une manière plus harmonieuse, est un leurre avec des effets dévastateurs immédiats », fait valoir l’UMESPE pour qui la solution est la suivante : « Il faut immédiatement avoir une réelle politique d’incitation de regroupement permettant aux médecins de plus de 60 ans de continuer à rester quelques années en activité et aux jeunes de s’installer dans un cadre de regroupement auquel ils aspirent. »
Les pouvoirs publics doivent donc revoir « immédiatement les conditions de poursuite d’activité au-delà de 65 ans, notamment par un allégement massif des cotisations retraite » – car, aujourd’hui, « un médecin spécialiste clinicien ayant soldé sa retraite peut continuer à exercer mais avec des charges financières lourdes sans bénéficier d’aucun avantage complémentaire ».
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