LE PREMIER MINISTRE François Fillon a consacré un court volet de son discours de politique générale, prononcé mercredi à l’Assemblée nationale, à la situation de la Sécurité sociale.
« La sauvegarde et la modernisation de notre système de protection sociale s’imposent à nous », a-t-il indiqué avant de réaffirmer son intention de « ne pas laisser dériver les comptes ».
Prenant à témoin les ministres du Budget et des Solidarités, respectivement François Baroin et Roselyne Bachelot, le chef du gouvernement a annoncé qu’« une concertation nationale sur la protection sociale » allait être lancée, réunissant tous les partenaires concernés (les syndicats, les mutuelles, les professionnels de santé, les conseils généraux… ont été cités) dans le but d’étudier « les voies et les moyens de réguler le système de santé », de fixer la part d’intervention des « régimes obligatoire et complémentaire » et de « diversifier les modes de financement ». Ce large débat intégrera celui sur la dépendance, qui, selon le Premier ministre, en sera « l’objectif immédiat ».
La dépendance a déjà été érigée au rang de priorité nationale par Nicolas Sarkozy ; François Fillon l’a qualifiée pour sa part de « sujet majeur incontournable ». « Nous voulons préparer le défi de la dépendance avant que l’urgence ne s’abatte sur nous », a-t-il fait valoir, prévenant, au-delà de ce chantier particulier, qu’au chapitre des réformes, il « refuse toute idée d’usure ou de pause ».
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