Je viens de lire la lettre du Dr Patrice Saudo parue dans le n° 2542 du Généraliste, p. 3… Il emploie la phrase que je dis tout le temps : « Il y a encore des généralistes heureux ». J’ai 63 ans,
et ne suis pas prêt de stopper un métier enrichissant et qui me passionne profondément. J’exerce en campagne et suis super-heureux malgré la « petitesse du C ». J’aime mon métier et je pense que la patientèle qui me fait confiance le ressent. Le matin, je vais au boulot avec joie et ardeur. Et n’ai vraiment pas envie d’arrêter. J’ai une qualité de vie parce que j’ai su « éduquer » ma patientèle […]. Pour cela, je me suis doté d’un outil de travail à savoir un cabinet informatisé au maximum, un secrétariat téléphonique en permanence et un cabinet des plus agréables. Je suis d’accord avec mon confrère quant au manque de responsabilités que certains ne veulent pas prendre. Pour tenir un cabinet, surtout à la campagne, il faut avoir du caractère, aimer son métier, être disponible, ouvert et aimer son prochain… et tout le reste vient tout naturellement ensuite. Comme lui, j’en ai marre de lire des écrits de « grincheux ». Nous avons, nous médecins généralistes, un rôle de terrain très important… Si, demain, disparaissaient généralistes et IDE, nous pourrions dire adieu à la médecine.
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