On a gagné! La France a remporté une bataille, qui n’était pas jouée d’avance. Le repas gastronomique des Français est désormais inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Les experts de l’UNESCO examinent toute la semaine, pour la deuxième année, les candidatures, au nombre de 51. Le repas gastronomique a été labellisé, en même temps que le compagnonnage et la dentelle d’Alençon, à côté, entre autres de l’acupuncture et moxibustion de la médecine traditionnelle chinoise et du régime méditerranéen.
La France a fait le forcing, dit-on, et la discussion du comité a été longue avant de reconnaître cette « pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes ». Une pratique qui renforce l’identité collective et concourt à la diversité culturelle du monde, comme le stipule la convention de 2003 donnant à l’UNESCO autorité pour protéger aussi le patrimoine immatériel.
Le dossier avait été bien préparé, soulignant que le repas gastronomique, auquel les Français sont très attachés, « constitue un repère identitaire important et procure un sentiment de continuité et d’appartenance », qu’il est « un lieu de pacification, de partage, d’inclusion et de générosité ». Des mesures de sauvegarde devaient être proposées : l’État français promet notamment de recenser ce patrimoine, d’encourager la recherche et de sensibiliser encore plus le grand public à « l’art de bien manger et de bien boire ». Sera-t-il inscrit dans le prochain programme Nutrition Santé ?
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