Le ministère de la Santé a mis en ligne des recommandations, concernant les risques pour la santé consécutifs à la situation de la centrale de Fukushima, au Japon. Le ministère souligne que «les informations disponibles à ce jour ne conduisent pas à identifier un risque pour la santé publique en dehors du Japon (zone de Fukushima)». Le site renvoit à celui de l’IRSN où il est possible de connaître en temps réel le taux de radioactivité d’un secteur géographique particulier de l’Hexagone.
Les documents de la Direction générale de la Santé recensent aussi différentes situations possibles au retour du Japon. Ils font notamment le point sur la prise de comprimés d'iode: «L’administration d’iode stable est efficace uniquement si elle intervient dans l’heure qui précède l’exposition et au plus tard 24 heures après l’exposition. La prise d’iode à l’arrivée en France n’est pas justifiée,» expliquent ainsi les experts du ministère de la Santé. Le ministère explique également la marche à suivre en cas de suspicion de contamination au retour du Japon : «Un examen anthroporadiamétrique peut être réalisé par l’IRSN pour vérifier l’absence de contamination ou, dans le cas contraire, en évaluer le niveau. Cet examen n’est pas systématique. A l’heure actuelle, il s’adresse aux personnes ayant séjourné dans la zone des 60 km autour de la centrale de Fukushima et parmi celles-ci, prioritairement les enfants, les femmes enceintes et les femmes
allaitantes.»
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