A 85 ans, le pianiste et chanteur Jimmy McCraklin est une des dernières légendes vivantes du blues. Il est né en août 1921 en Arkansas et fut l’un des artistes principaux du rhythm’n’blues californien de l’après-guerre et créateur d’une forme de blues et de R&B typique de la côte Ouest des Etats-Unis – au même titre que le jazz West Coast – caractérisé par un style fluide et détendu. Installé à Los Angeles après la Seconde Guerre mondiale pour débuter une carrière de boxeur – il a ainsi collectionné plusieurs titres dans la catégorie des lourds-légers – Jimmy McCracklin s’est ensuite tourné vers la musique pour très rapidement devenir une figure de proue du R&B local et enregistrer pour de très nombreux labels. Son plus grand succès, « The Walk » en 1958, lui permet de toucher aussi bien le public du blues que celui du rock. On lui doit aussi des tubes comme « The Thrill is Gone » de B. B. King ou encore « Tramp », interprété par Otis Redding. Un bluesman prolifique à redécouvrir absolument.
Paris, Jazz club Lionel Hampton (01.40.68.30.42 – www.jazzclub-paris.com), du 14 au 18 novembre, 22 h 30.
Joe Lovano
En matière de saxophone ténor, Joe Lovano est devenu plus qu’une référence. Un modèle pour toute une génération de jeunes instrumentistes grâce à son jeu audacieux et toujours innovant. A 54 ans, ce saxophoniste au lyrisme chaleureux et cependant musclé, qui s’inscrit dans la filiation des Dexter Gordon, Gene Ammons et autres Sonny Stitt, dirige actuellement un nonette très cuivré dont l’excellent travail collectif peut être entendu dans « Streams of Expression » (Blue Note/EMI), leur dernier CD, écrit sous forme d’une longue oeuvre.
Paris, New Morning (01.45.23.51.41, www.newmorning.com), 15 novembre, 21 h.
Monty Alexander
Pianiste jamaïcain arrivé à Miami à l’âge de 17 ans, Monty Alexander, 62 ans aujourd’hui, doté d’une technique brillante et époustouflante, fait partie de ces instrumentistes qui ont introduit dans le jazz leurs sources musicales, à savoir le reggae ou le calypso des Caraïbes, tout en conservant le plaisir du swing. Une récente réédition, « Live in Holland » (Verve/Universal), enregistrée en 1977, retrace l’admirable travail du leader, déjà accompagné à l’époque par sa rythmique actuelle. Une équipe très soudée.
Paris, New Morning (idem), 13 novembre, 21 h.
Frédéric Belinsky
Le guitariste français, d’origine russe et tzigane, Frédéric Belinsky, est un petit surdoué de la six-cordes. Inscrit dans la tradition du swing manouche et du jazz hexagonal, version Hot Club de France, le jeune virtuose, au jeu hypervif et inspiré par les anciens, va présenter en direct le résultat de son dernier disque, « Gypsy Instinct » (Nocturne), qui est un hommage à ses sources d’inspiration.
Paris, Sunset (01.40.26.46.60, www.sunset-sunside.com), les 17 et 18 novembre, 22 h.
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