La médecine générale s’est pendue à Lyon à l’appel de MG-France

Publié le 07/04/2011
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Crédit photo : C. F.

À l’appel du syndicat MG-France, une centaine de médecins généralistes, représentant quasiment tous les départements de Rhône-Alpes, se sont rassemblés ce jeudi sous les fenêtres du bâtiment de la caisse d’assurance-maladie du Rhône, à Villeurbanne (69).

Leur objectif : « mettre la pression », alors que la première séance des négociations conventionnelles venait de s’achever à Paris. Dans une atmosphère plus festive que belliqueuse, deux poupées gonflables, dûment vêtues de blouses blanches pour symboliser la médecine générale, ont été menées à la potence et pendues en direct. Histoire de chauffer l’assistance, le délégué régional de MG-France, Roger Bolliet, s’est emparé du mégaphone : « On ne peut quand même pas laisser crever la médecine générale, sans rien dire ? », a-t-il lancé à la cantonade.

Des internes venus soutenir ce mouvement ont exprimé, quant à eux, leurs difficultés à trouver un lieu d’exercice qui leur convienne, en l’occurrence une maison de santé pluridisciplinaire ou un cabinet de groupe. « Pas question de travailler dans un cabinet individuel », explique Iréna, 31 ans. À 27 ans, Vasantha vise le même objectif. Si elle ne trouve pas de cabinet de groupe, elle tentera de postuler « dans un établissement de soins de suite et réadaptation (SSR) ».

Les généralistes ont profité de leur cortège pour défendre l’ASV, « juste contrepartie de notre engagement à respecter les tarifs opposables », a plaidé le Dr Bolliet.

 DE NOTRE CORRESPONDANTE CAROLINE FAESCH

Source : lequotidiendumedecin.fr