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LA SERIE 3 est un peu un baromètre de bonne santé chez BMW. Depuis 1975, c'est en tout cas elle qui fait la fortune du constructeur de Munich. En un quart de siècle, trois millions de Série 3 ont été écoulées sur le marché. Autant dire que la nouvelle mouture suscite une curiosité non feinte.
Disons-le tout net, ceux qui l'attendaient comme le Messie ne seront pas déçus.
Deux moteurs inédits - 25 l, 218 cv et 3 l, 258 cv - des trains roulants revisités, un équipement revu à la hausse sur la version d'appel (Première), désormais dotée de la climatisation manuelle mais pas de la banquette arrière un tiers/deux tiers offerte à partir du niveau Confort, voilà pour la carte génétique.
La Série 3 est bien née. Moins déroutante que la 7 dessinée par le très controversé Chris Bangle.
Dans la nuance.
Certains craignaient qu'elle ne s'aventure sur des terrains glissants en matière de style. Si l'appartenance au monde BMW est perceptible, l'ensemble reste équilibré avec juste ce qu'il faut d'innovation pour ne pas la confondre avec sa sœur aînée.
Bangle a donc fait dans la nuance. Les amateurs de berlines classiques lui en sauront gré. Encore qu'ils pourraient lui reprocher cette planche de bord coiffée d'une double « casquette » lorsqu'elle est associée à un système de navigation. Ce parti pris esthétique n'est, à notre sens, pas des plus heureux.
Si la finition n'est en rien comparable à celle d'une série 1 - heureusement - elle laisse quand même perplexe.
Les harmonies de tissus tons gris, mariés avec les inserts d'aluminium brossé, les plastiques au grain un peu grossier tranchent avec les matériaux plus flatteurs proposés sur l'ancien modèle.
En montant en gamme, cette impression d'inachevé disparaît. Mais le cuir et le bois, ce n'est pas non plus le même prix.
Les 19 mm supplémentaires offerts aux passagers arrière, les 20 l en sus pour le coffre et les 49 mm de bonus en longueur confirment la vocation familiale de la Série 3 dans sa définition 320 D 163 cv qui sera la plus vendue.
Familiale mais aussi sportive si l'on opte pour le très vindicatif 3 l de la 330 i.
Sur le macadam, la dernière née de BMW affiche une sûreté exemplaire. La conception des trains roulants n'est pas étrangère à cette évolution qui la place en tête du hit parade des véhicules de sa catégorie. A Stuttgart et à Ingolstadt, patries de Mercedes et d'Audi, on doit rire jaune.
La Série 3 en bref
- Longueur : 4,520 m.
- Largeur : 1,817 m.
- Hauteur : 1,421 m.
- Empattement : 2,760 m.
- Nombre de places : 5.
- Volume du coffre : 460 l.
- Capacité réservoir : 60 l.
- Boîte de vitesses : mécanique 6 (automatique 6 steptronic en option).
- Pneumatiques : 205/55 R16, 525/45 R17 sur la 330 i).
- Motorisations, performances, consommation moyenne :
• 2 l, 4 cyl., 150 cv (9), couple : 200 Nm à 3 600 tr/m, 220 km/h, 7,4 l ;
• 2,5 l, 6 cyl., 218 cv (14), couple : 250 Nm à 2 750 tr/m, 245 km/h, 8,4 l ;
• 3 l, 6 cyl., 258 cv (17), couple : 300 Nm à 2 500 tr/m, 250 km/h, 9 l ;
• 2 l diesel, 4 cyl., 163 cv (9), couple 340 Nm à 2 000 tr/m, 220 km/h, 6,7 l.
PRIX
• 320 i, 150 cv : de 28 500 à 34 000 euros ;
• 325 i, 218 cv : de 33 400 à 38 200 euros ;
• 330 i, 258 cv : de 37 500 à 42 100 euros ;
• 320 D, 163 cv : de 31 200 à 36 700 euros.
POUR
Trains roulants, boîte 6 agréable, habitabilité en progrès, motorisations brillantes.
CONTRE
Prix, trop d'options, pas de banquette rabattable sur le modèle d'appel (Première), filtre à particules en option (600 euros) sur le diesel.
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