La goutte est due à la présence dans les articulations de microcristaux d’urate de sodium, mais cet examen est rarement demandé. L’uricémie est supérieure à 60 mg/l et le patient présente généralement de nombreuses co-morbidités associées (HTA, hyperlipidémie, syndrome métabolique…). Ce sont toutes ces variables dont il faut tenir compte et qui permettent de mieux prendre en charge la goutte. L’analyse du liquide synovial est la véritable clé du diagnostic. La prise en charge doit être globale avec la coopération du médecin généraliste et du rhumatologue ce qui permet également d’améliorer l’observance et d’harmoniser les pratiques. A ce sujet, il faut rappeler que l’allopurinol est indiqué en cas d’hyperuricémie ‘symptomatique ‘ et non pas asymptomatique comme on le voit parfois.
L’avis du Pr Gérard Chalès*
« L’analyse du liquide synovial est un examen-clé »
Publié le 19/11/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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