Connaissez-vous le délicieux musée de la Vie romantique ? Bien cachée au bout d’une allée bordée de vieux arbres, une charmante maison construite en 1830 par le peintre Ary Scheffer (1775-1858) jouxte un jardin… romantique, de roses et de clématites -(où l’on peut rêver et prendre le thé) . Dans cette maison merveilleusement décorée vivent les souvenirs du peintre et de ses amis – George Sand, Chopin, Liszt, Delacroix, Rossini, Berlioz… Et aussi Renan, qui épousa la nièce de Scheffer .
Peintures, pastels, sculptures, bijoux, objets d’autrefois… Un enchantement qui s’enrichit deux fois par an d’expositions temporaires. Actuellement (*), plus d’une centaines de toiles, aquarelles, dessins, porcelaines et outils racontent l’évolution, la métamorphose de l’art du jardin en France de 1775 à 1830.
Avec le siècle des Lumières et plus encore au début du XIXe siècle, le jardin devient « irrégulier », « pittoresque » et doit se prêter à la rêverie, à la méditation. Il s’enrichit de (fausses) ruines, de grottes, lacs, cascades, tombeaux, temples… On fait venir graines, plantes et arbres inconnus du monde entier – souvent découverts et rapportés par les explorateurs. On fait appel au génial écossais Blaikie qu’égalent les Français J.M.Morel, L.M. Berthault et surtout « le jardinier de la France, André Thouin.
Allez rêver des jardins de Malmaison, Bagatelle, Passy, Saint-Cloud, des Petits-Augustins, de l’hôtel de Caraman et de bien d’autres encore devant les œuvres d’Hubert Robert à Redouté…
Tous les jours de 10h à 19h, sauf le lundi et les jous fériés.
Expo jusqu’au 17 juillet.
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