Dans la lignée d’un certain mois de mai 68, les années 70, trop souvent vampirisées par la décennie précédente, attendaient une chronique qui leur fasse justice. C’est désormais chose faite. Prises sur le vif, les photos d’André Perlstein, racontent, entre nostalgie et modernité, ces seventies qui portent encore les traces des Trentes Glorieuses, tout en enregistrant, au fil du temps les conséquences de la « révolution » soixante-huitarde. « Les visages de « la nouvelle chanson française d’alors (pêle-mêle et sans préférence : les deux Michel, Berger et Jonasz, mais aussi Marie-Paul Belle et Yves Duteil) côtoient, comme en regard, monsieur Jean Ferrat, deux ans avant que ce dernier d’annonce son retrait de la scène. Tandis qu’auparavant, quelques pages plus tôt, Georges Marchais hypnotisait de son doigt, la faucille et le marteau du décor de l’estrade du congrès du Parti Communiste Français. C’était en 1976. Souvenez-vous, trois ans plus tard, le secrétaire général du PCF déclarera que le bilan de l’URSS est « globalement positif ». Mais aussi Serge Reggiani ; ou Bourvil, qui s’apprête à tourner Le Cercle Rouge. Mais encore… la liste n’est pas sans fin, mais constitue, assurément, un excellent cadeau de Noël.
Collection Beaux livres, Ed. du Seuil, 200 p, 39 euros.
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