En France, le botulisme reste une maladie rare, mais toujours présente. On compte entre 9 à 25 cas chaque année, selon un article du dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (22 février 2011). Au total, entre 2007 et 2009, 47 cas de botulisme ont été déclarés. 42 cas ont été hospitalisés dont 12 ont nécessité une réanimation avec ventilation assistée, mais sans aucun décès.
La majorité des botulismes (89 %) étaient d’origine alimentaire et de type B (66 % des cas). 4 cas sont survenus chez des enfants et 1 cas chez un adulte par blessure (suite à une fracture ouverte de la jambe traitée à l’étranger, puis réopérée en France du fait du développement de signes de botulisme).
Chez les adultes, la principale cause reste l’intoxication alimentaire. Sur le banc des accusés, on a recensé du jambon, de la terrine de sanglier, mais aussi de la confiture familiale de potiron et même des enchiladas fabriquées industriellement. Chez les enfants, les causes d’intoxication restent souvent méconnues : Le miel, mais aussi l’ingestion de poussière dans les régions à forte prévalence de C. botulinium dans le sol ont été incriminés.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature