Le dossier communicant de cancérologie (DCC) va basculer dans le dossier médical personnel pour en devenir un « service ». À l’occasion du dernier atelier e-santé de l’Agence des systèmes d’information partagés en santé (Asip Santé) qui s’est tenu le 25 novembre au Presse Club de France, Jean-Yves Robin, directeur de l’agence, et Marie-Hélène Rodde-Dunet, responsable du département parcours de soins et vie des malades à l’Institut national du cancer (Inca) ont détaillé l’opération. Jusqu’ici autonome et régional dans sa conception comme dans son fonctionnement, le DCC est « monté » sur la plate-forme technique du DMP le 13 décembre dernier, jour de lancement officiel de ce dernier. Un choix stratégique pour l’Inca qui espère dépasser deux principales limites du système actuel : l’absence d’interopérabilité et donc de communication entre les dossiers des 17 régions qui en ont mis un en œuvre ; la mauvaise intégration du DCC aux logiciels métiers, ce qui nécessite une double saisie des données. Pour le reste, chaque région doit y retrouver les fonctionnalités et l’ergonomie développées, le DMP ne venant pas substituer une interface utilisateur à celle existante. Il se « contente » en effet d’apporter son dispositif de base de données et de communication entre les postes des professionnels de santé. Ce mécanisme sera d’ailleurs celui du DMP en général. Le danger de l’opération ? Casser la dynamique existant autour du DCC dans les régions les plus avancées. Pour minimiser ce risque, l’Inca et l’Asip Santé sont en train de sélectionner sept régions « pilotes » dans lesquelles ils vont particulièrement suivre le basculement d’un système à l’autre, afin d’identifier les obstacles à franchir et les améliorations à apporter au dispositif. Les sept régions sélectionnées, en fait sept réseaux régionaux de cancérologie, bénéficieront de budgets spécifiques pouvant être consacrés à des opérations de conduite du changement, de formations, etc. Pour l’Inca, l’objectif est de généraliser d’ici à 2013 l’utilisation du DCC dans tous les réseaux régionaux. Quant à l’Asip Santé, son intérêt est de faire du DCC un test grandeur nature et un exemple d’usage réussi du DMP sur tout le territoire.
Cancérologie
Le DCC devient un service du DMP
Publié le 20/12/2010
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Grégoire Sévan
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Source : Décision Santé: 270
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