Dossier médical

Le DMP tisse sa toile

Publié le 01/04/2011

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Le « déploiement progressif » du DMP annoncé en janvier par Xavier Bertrand commence à se mettre en place.

Crédit photo : ©PHANIE

Après l’Alsace et la Franche-Comté, l’Aquitaine va inaugurer à son tour officiellement son DMP lundi avant la Picardie le 3 mai prochain. La dernière des cinq régions pilotes est Rhône-Alpes. Cette première étape de test « in vivo » doit permettre d’amorcer l’utilisation du DMP par les professionnels de santé avant la généralisation du service au plan national. D’ores et déjà plus de 3 000 dossiers ont été ouverts en France dont 70 % au CHU de Besançon. « D’ici à la fin 2011, dans la région, dix établissements de santé et 300 professionnels libéraux rejoindront le dispositif, a expliqué Sylvie Mansion, la directrice de l’ARS. Il faut que les professionnels libéraux soient au rendez-vous ». Dans le hall de l’hôpital de Besançon, une salle est consacrée à accueillir et informer les patients qui peuvent immédiatement y ouvrir un DMP. « Si les médecins libéraux ne s’approprient pas le DMP, il ne sera que partiellement alimenté, explique Hervé Barge, chargé de mission à l’ARS. Les médecins de ville doivent être informés, formés et équipés du logiciel nécessaire ». La Franche-Comté a développé le DMP à l’usage d’abord des seuls professionnels depuis le début des années 2000, puis ouvert aux patients en 2008. En Alsace, la seconde région pionnière, les médecins de ville ont été associés précocement au projet. En deux ans, les conseillers DMP ont déjà visiter le tiers de la population médicale alsacienne pour leur présenter le DMP. Selon le GCS e-sante qui assure la maîtrise d’ouvrage du DMP en Alsace, 98 % des médecins sensibilisés ont accueilli très favorablement le projet.

Véroniqiue Hunsinger