Un saut de cinquante ans en arrière : le 16 avril 1955, « Nature » consacre un article à sir Alexander Fleming, décédé le 11 mars à Londres. Né en Ecosse le 6 août 1881, Alexander Fleming obtient son diplôme de médecin en 1908. Première Guerre mondiale : capitaine du service de santé des Armées, il remarque que la plupart des plaies des blessés s'infectent après l'admission à l'hôpital. En 1922, il remarque, à l'occasion d'un rhume, que les sécrétions de son nez ont un pouvoir inhibiteur contre les bactéries nasales. Il montre que cette substance lytique est présente dans de nombreux tissus et sécrétions corporels. Il lui donne le nom de lyzozyme.
Septembre 1928. A son retour de vacances, il constate dans son laboratoire un phénomène étrange : une boîte de culture sur gélose de staphylocoques a été accidentellement contaminée par une moisissure ; surtout, autour de la moisissure, il observe une zone circulaire totalement dépourvue de staphylocoque. Il montre par la suite que cette moisissure, même diluée huit cents fois, inhibe la croissance des staphylocoques. Douze ans plus tard, Howard Florey et Ernst Boris Chain réussissent l'extraction de la pénicilline qui peut être utilisable. En 1945, tous trois partagent le prix Nobel de médecine.
« Nature » du 14 avril 2005. www.medarus.org et www.nobelprize.org
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