Le nom que nous portons pèse-t-il comme un boulet sur notre destinée ? S’appeler Arthur Martin (…comme les machines à laver ! ) est-il un handicap ? Et s’appeler Cohen ou Mohamed implique-t-il qu’on porte en soi toute l’horreur des déportations nazies ou de la « pacification » en Algérie ? Cette question des origines est au cœur du nouveau film de Michel Leclerc (… comme les supermarchés !). Arthur est d’origine juive par sa mère. Bahia est arabe par son père. Il est sérieux, pondéré, voire coincé. Elle est extravertie, fantasque, exhibitionniste. Leur seul point commun : une passion militante pour l’histoire de la gauche française. Après une mise en place un peu longuette, on s’amuse franchement aux avatars de ce duo fantasque sur les épaules duquel semblent peser plus de soixante ans d’histoire du monde. La scène de repas où, devant ses parents et futurs beaux-parents, Bahia doit éviter tout sujet de conversation évoquant la Shoah et la guerre d’Algérie mais fait bourde sur bourde, est vraiment réjouissante. Sans parler de l’apparition surprise de Lionel Jospin qui, dans son propre rôle, prouve qu’il a plus d’humour que certains l’imaginaient.
Le Nom des gens
Publié le 26/11/2010
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Crédit photo : ©Crotto M
Film français de Michel Leclerc (104’) avec Sara Forestier et Jacques Gamblin.
Bernard Genin
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Source : Le Généraliste: 2544
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