Retour aux origines du cinéma, jouer sur la part d’ombre, les apparitions, les fantômes, bousculer le temps… Oncle Boonmee, palme d’or au dernier festival de Cannes, loin d’être un film difficile, renoue avec les premiers temps du cinéma. Lorsque la narration ne se réduisait pas au seul réalisme, où il était encore possible de croire à toutes les histoires et de s’enrouler dans l’étoffe de nos rêves. Pourtant, rien n’est plus ancré dans le réel que le point de départ de ce film. Un homme atteint d’une grave maladie rénale va mourir. Le temps du film est donc celui de ses derniers jours, de sa mort, et de la cérémonie d’adieu qui lui est consacrée. Mais nous sommes ici sur des terres où domine une spiritualité bouddhiste. Il faut donc s’attendre à des rencontres inattendues, à ce que s’efface la frontière si étanche en Occident entre visible et invisible, homme et animal, jour et nuit. Tout ce que permet en vérité le cinéma. Et offre ainsi au spectateur la simplicité des émotions, à condition de se laisser porter par son imaginaire.
Oncle Boonmee
Le ruban de rêves
Publié le 25/03/2011
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Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures, de Apichatpong Weerasethakul, Pyramide Vidéo, 19,90 euros.
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Source : Décision Santé: 273
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