Le SNPHAR veut « un front élargi »

Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs (SNPHAR) se réjouit dans un communiqué de voir gonfler les rangs de ceux qui, comme lui le fait « depuis plusieurs mois », contestent « la politique de santé actuelle ». Espérant au passage que « la mobilisation tardive de certains médecins est motivée par leur attachement au service public et non par la perte de leur position de chef de service », le SNPHAR « appelle à un front élargi (…) ne reposant sur des intérêts ni corporatistes ou catégoriels, ni financiers ». Pour sa part, opposé au projet de loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires) dont il demande la suspension, le syndicat, milite notamment pour « une réelle représentativité des PH au sein des instances décisionnelles » de l’hôpital, « l’abrogation des ordonnances de 1958 qui ne sont plus adaptées au fonctionnement de l’hôpital d’aujourd’hui » ou encore « la ténue d’états généraux de la santé permettant une large consultation des professionnels de santé et une réflexion sur une nouvelle organisation de l’hôpital public ».