S’appuyant sur une solide analyse bibliographique, le Dr Rodi Courie est formel : « Si le sport, qu’il soit associé ou non à un régime, permet une meilleure perte de poids par rapport à l’absence d’activité, le bénéfice en termes de kilos perdus reste modeste : entre 1.8 et 2.4 kg ».
L’alerte est lancée par le Prof. Rachel Levy (CECOS, Bondy). « Si la chirurgie améliore la fonction érectile et la fonction sexuelle, nous constatons de plus en plus qu’elle est à l’origine d’une azoospermie ». À tous les patients obèses qui envisagent la chirurgie bariatrique, elle conseille l’autoconservation du sperme.
Pour Jean-Marc Chevalier, chirurgien à l’Hôpital Européen Georges Pompidou, les gages de réussite d’inu epose d’un anneau gastrique sont : un âge < 40 ans, un IMC < 50 g/m², la préparation du patient à une modification de ses habitudes alimentaires, la reprise d’une activité physique, et l’intervention par une équipe pratiquant plus de 2 opérations par semaine.
« Si les troubles du comportement alimentaire ont une part génétique, rien n’est prédéterminé » rassure Bruno Falissard (psychiatre et chercheur, Paris). Citant l’exemple de jumelles homozygotes dont l’une est anorexique et l’autre non, il affirme que l’individu, même vulnérable génétiquement, peut se construire par opposition à une fragilité ressentie.
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