« Dans son intéressant opuscule sur " la gravelle urique : son traitement à Forges-les-Eaux”, le Dr E. Delefosse rapporte l’observation suivante tirée de l’ouvrage de Larouvière, médecin du Roy, “Le nouveau système des eaux minérales de Forges” édité en 1699 : “ Un pauvre homme d’auprès Versailles fut envoyé à nos eaux par ordre de M. le premier médecin du Roy pour se délivrer d’une pierre que les chirurgiens avec leur sonde avaient trouvé trop petite pour en venir à la taille. Le malade souffrait de très cuisantes douleurs lorsqu’il rendait ses urines. Je fis mêler deux cuillerées d’huile d’olive dans le premier verre d’eau et dans le dernier un demi-gros de sel de fougère mâle ; il reprit le lendemain du même sel et, deux jours après, il jeta une pierre ne pesant que dix grains, mais très pointue des deux bouts et il semblait qu’elle eût été rongée dans la vessie.”
Ainsi l’huile d’olive préconisée il y a quelques années contre les coliques néphrétiques était déjà employée dans le même dessein en 1699. Mais cette thérapeutique n’est-elle pas antérieure au XVIIe siècle ? »
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