« Un audit des installations par des sociétés de contrôle habilitées permet d’évaluer de manières exhaustive l’ensemble des synoptiques des installations électriques mises en œuvre dans les hôpitaux. On doit donc faire réaliser tous les cinq ans un tour d’horizon exhaustif des installations électriques des établissements de santé, des transformateurs au groupe électrogène en passant par les chargeurs batteries. Il faut aussi s’assurer du bon dimensionnement des sources de secours. Au mieux, les groupes électrogènes doivent être capables de « tenir » la charge d’un établissement qui fonctionne pendant 48 heures. Au pire, ces groupes doivent impérativement assurer l’approvisionnement électrique de services hospitaliers prioritaires comme les blocs opératoires, en anesthésie-réanimation, en imagerie interventionnelle, et pour les automates d’analyse dans les laboratoires.
Il faut aussi effectuer des exercices de panne électrique chaque année afin de valider les bonnes pratiques en situation dégradée. En effet, si les procédures sont bien rédigées et classées, il est important d’acquérir les « bons réflexes le moment venu et d’éviter des réactions inappropriées qui risquent d’aggraver un incident et une situation déjà critique. La nomination d’un chargé d’exploitation en charge de l’ensemble des problématiques liées à la sécurité électrique de l’établissement en situation normale ainsi qu’en cas de crise constituent un élément déterminant de la sécurité et de respect des bonnes procédures. »
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