Les privilégiés qui bénéficient de nombreuses années d’études ont un deuxième double avantage : ils ont aussi une réduction du risque de maladies cardio-vasculaires, qui est encore plus marquée pour les femmes. Cette observation a été faite dans le cadre de l’étude des enfants de Framingham, sur l’observation des dossiers de 3 890 personnes suivies pendant 30 ans.
Selon l’auteur principal, ce travail explique que l’éducation influe sur le risque cardio-vasculaire via un abaissement de la tension artérielle. Les femmes qui ont passé 17 ans ou plus à l’école ont une TA réduite en moyenne de 3,26 mmHg comparées aux femmes qui n’ont pas terminé le secondaire. Les femmes qui ont fait des études supérieures ont un bénéfice supplémentaire de 2 mmHg.
Les hommes qui terminent le secondaire ont un gain de 2,26 mmHg.
Ces différences sont maintenues après correction des variables potentiellement confondantes, telles que le tabagisme, la prise d’alcool, l’obésité et les traitements antihypertenseurs.
Eric Loucks et coll., PBMC, en accès libre sur le Net en date du 27 février 2011.
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