ENGAGÉ dans une concertation avec les pouvoirs publics, le Syndicat national des médecins du permis de conduire (SMACMAC, affilié à la Confédération des syndicats médicaux français – CSMF) attend « des réponses concrètes aux légitimes revendications des médecins agréés » pour le contrôle de l’aptitude médicale à la conduite. Ils sont en effet 4 000 généralistes installés à exercer cette activité, pour laquelle ils ont suivi une formation et sollicité un agrément préfectoral. Ils reçoivent dans leur cabinet des chauffeurs professionnels astreints à des visites médicales périodiques afin d’obtenir la revalidation de leur permis. Ils officient également en commission médicale préfectorale où ils examinent les infractionnistes au code de la route et les patients souffrant de pathologies susceptibles d’entraver la conduite. Mais la profession accuse aujourd’hui, selon le SMACMAC, « une démotivation des médecins assortie de l’absence de nouvelles vocations ». La raison : « les conditions d’exercice dans certaines préfectures, l’absence de vrai statut social et surtout le ridicule des rémunérations », dénonce le syndicat, précisant que pour un examen en commission préfectorale, deux médecins se partagent 24,40 euros. En l’absence de réponse positive des pouvoirs publics, le SMACMAC a évoqué, lors de sa dernière assemblée générale, la possibilité d’une grève en régions.
Permis de conduire
Les généralistes veulent plus
Publié le 14/02/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
C. G.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8906
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature