Les médecins en cours de spécialisation, en grève illimitée depuis le 7 mars en Algérie, ont menacé jeudi les autorités d'une démission collective, refusant d'endosser la responsabilité d'une situation qui nuirait aux malades, selon leur porte-parole. «Si notre plateforme de revendications n'est pas satisfaite, nous sommes prêts à démissionner collectivement», a déclaré à l'Agence France Presse le porte-parole du Collectif des médecins résidents, le Dr Marwane Sid Ali, soulignant que les quelque 8.000 membres de cette profession «croyaient en leur cause et iront jusqu'au bout». Egalement appelés médecins résidents, ces médecins réclament essentiellement la suppression du service civil qui les contraint à exercer dans des zones reculées du pays durant deux ou quatre ans après avoir achevé leur spécialisation à l'hôpital. Ils revendiquent aussi de meilleurs salaires. Mercredi, dix d'entre eux ont été blessés alors qu'ils tentaient de manifester devant le siège de la présidence à Alger.
Les médecins algériens ne veulent pas exercer dans les zones reculées du pays
Publié le 05/05/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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