Étudiants et ostéopathes étaient appelés à manifester ce jeudi matin devant l’Assemblée nationale à l’appel de plusieurs organisations pour protester contre l’insuffisance de réglementation de leur profession.
Dix ans après la reconnaissance de leur titre par la loi Kouchner, la Fédération française d’ostéopathie (FFO), le Syndicat français des ostéopathes (SFDO), l’Union nationale des étudiants en ostéopathie (UNEO) ainsi que le Syndicat national de l’enseignement supérieur en ostéopathie (SNESO) réclament des critères d’agrément plus stricts pour leurs écoles de formation.
Près de 70 établissements sont à ce jour agréés et chaque année plusieurs centaines de nouveaux professionnels arrivent sur un marché saturé. Environ 17 000 ostéopathes exercent en France, dont 9 000 ostéopathes exclusifs (non médecins et non kinésithérapeutes), plus de 6 000 kiné-ostéopathes et environ 1 400 médecins-ostéopathes.
Le député UMP parisien, le Pr Bernard Debré, a déposé une proposition de loi pour créer un Haut Conseil de l’ostéopathie, sorte de conseil de l’ordre de la profession. Mais celle-ci n’a pu être examinée avant la fin de la session parlementaire.
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