Elle s'appelle Stella Rimington et, après avoir travaillé pendant trente ans au MI5 et avoir dirigé de 1992 à 1996 les services secrets intérieurs britanniques, elle publie un premier roman, « l'Invisible », où tout n'est pas sorti de son imagination fertile.
Pour les non-initiés, écoutons Stella Rimington : « Un "invisible", c'était la formule qu'employait la CIA pour désigner le summum du cauchemar en matière de renseignement : le terroriste, homme ou femme qui, grâce à ses origines ethniques, celles du pays cible, peut franchir les frontières en passant inaperçu, se déplacer sur le territoire du pays en question sans soulever la moindre objection, et infiltrer les institutions avec une grande facilité. » Voilà pour le thème du livre et l'on suit avec intérêt l'enquête minutieuse et patiente de Liz Carlyle à la section antiterroriste du MI5 - où les agents ressemblent à des gens ordinaires -, ses interrogations, ses doutes, sa lutte avec le MI6 jusqu'au moment où elle identifie « l'invisible » et devine instinctivement où il/elle va frapper.
Le roman s'est déjà vendu à plus de 40 000 exemplaires en Grande-Bretagne. Il est vrai que les Britanniques connaissent déjà Stella Rimington - à la retraite depuis l'année 1996 - grâce à son autobiographie publiée en 2001, « Open Secret » - 60 000 exemplaires vendus ! -, inédite en français. Mais « Invisible démarre aussi fort aux Etats-Unis où il vient de sortir ainsi que dans les douze autres pays qui l'ont acheté.
Editions Le Masque, 382 p., 22 euros
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