Ce n’est pas parce que les médecins ont reçu par courrier leur numéro RPPS, que le Répertoire est entré dans sa phase opérationnelle. Le RPPS agrège plusieurs fichiers (Adeli, Ordre, assurance-maladie) et il a fallu mettre ces informations en cohérence, rectifier toutes les erreurs et approximations. Les médecins ont d’ailleurs été invités lors de l’appel de cotisation à l’Ordre (2011) à aller vérifier en ligne les informations les concernant. En outre, l’Ordre ne disposait pas de connaissances précises sur les médecins hospitaliers et leurs mutations. « À l’Ordre des médecins, explique le Dr Jacques Lucas, son vice-président, nous avons renforcé l’équipe du tableau et restructuré notre service informatique. » Quand l’inscription au tableau est effective, un flux d’information part de l’Ordre vers les serveurs du RPPS, qui fait office d’annuaire. L’émission de la CPS3 est automatique. L’Ordre doit ensuite pouvoir gérer les cessations d’activité, désinscriptions, suspensions (comme le font les banques avec les oppositions pour les cartes bancaires), voire radiations.
Avoir une carte unique répond aux nécessités du monde moderne, estime le Dr Lucas, « la CPS3 remplacera la carte ordinale ». Et pourra à terme trouver de nouvelles applications comme le vote électronique aux élections de l’Ordre. En 2011, le médecin continuera à coller sa vignette, « de façon transitoire ».
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