La tolérance comme les bons sentiments relèveraient d’un fond commun de civilisation entre la cosmopolite New York et la traditionnelle Taipei. Simplement, il ne faut pas s’arrêter aux stéréotypes, nous glisse Ang Lee dans son second film, Garçon d’honneur qui rencontra en 1993 un vif succès. En effet, ce couple gay, sorti indemne des années Sida, traverserait un bonheur parfait si un grain de sable n’avait pas déréglé cette belle mécanique. Les parents du jeune promoteur taiwanais décident un jour de débarquer à New York. Pour mieux dissimuler son homosexualité, le jeune héros se décide à contracter un mariage blanc avec une jeune chinoise à la recherche d’une carte verte. Bien sûr, tout ne se passera comme prévu. Et comme dans les beaux voyages, chacun ira à la découverte de l’autre, cette fois uniquement pour le meilleur. On peut être un ancien général, gardien de la culture traditionnelle et en même temps se révéler le plus tolérant des pères. Une relation gay n’interdit pas en des circonstances bien particulières de goûter à d'autres plaisirs. Bref tradition et liberté sont des mots qui vont très bien ensemble. Vingt ans plus tard, la fable couleurs sépia, a pris quelques rides. Elle en a conservé toutefois un certain charme.
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Marions-nous !
Publié le 11/02/2016
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Garçon d’honneur, un film de Ang Lee, Carlotta distribution.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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