Michel Schneider et Léonora Miano

Le marathon des prix s’est achevé avec l’Interallié qui a distingué « Marilyn, dernières séances » (Grasset), de Michel Schneider. Une récompense attendue puisque l’ouvrage avait été sélectionné pour cinq des six grands prix de l’automne. Auteur d’une quinzaine de livres Michel Schneider a reçu le prix Médicis de l’essai en 2003 pour « Morts imaginaires ».

Dans « Marilyn, dernières séances », il réinvente les rapports entre l’actrice et son psychiatre, le Dr Ralph Greenson, pendant les trente mois qui précèdent la mort de Marilyn. Il a voulu la montrer « autrement qu’elle est dans la légende : une femme intelligente, sensible, au-delà de la figure sexuelle ».

Quant aux lycéens, ils ont décerné leur prix à la Camerounaise – installée en France depuis une quinzaine d’années – Léonora Miano, 33 ans, pour son deuxième roman « Contours du jour qui vient » (Plon), l’histoire de Musango (« paix » en douala, langue maternelle de l’auteure), une enfant de neuf ans chassée de chez elle et qui part en quête d’elle-même et de sa mère dans un pays à la dérive, en proie aux sectes et à la violence.