Les nourrissons doivent être couchés sur le dos, dans un lit adapté, sans couette, ni oreiller ou autre accessoire : le ministère de la Santé a renouvelé mardi les recommandations de prévention de la mort subite du nourrisson, encore responsable de 240 décès chaque année. Le nombre de décès a considérablement diminué depuis le début des années 90 (plus de 1 000 décès par an), grâce aux campagnes de prévention menées à partir de 1994 et jusqu'à la fin des années 90. Mais une enquête de l'Institut de veille sanitaire, conduite dans 17 départements entre 2007 et 2009, « montre qu'on peut encore faire mieux » a souligné au cours d'une conférence de presse le directeur général de la Santé, Didier Houssin. Cette enquête a permis d'observer, dans ces départements, 220 morts inattendues chez des bébés de moins de un an, dont les deux-tiers restaient inexpliqués. Mais pour près de la moitié de ces décès classés non expliqués, on a identifié des facteurs de risques connus de mort subite du nourrisson, dont une part importante liée au couchage, tels que la présence d'objets trop proches du visage (oreiller, couette, doudou...).Dans l'enquête, 39% des bébés ont été trouvés sur le ventre (dont 20% couchés dans cette position), 28% dans un lit d'adulte ou un canapé. En cause également, le partage du lit avec un adulte (18%) ou un matelas mou (16%).
Mort subite du nourrisson : encore des décès évitables
Publié le 22/03/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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