Très concerné par le traitement du sida, avec notamment le Crivixan (indinavir) et Stocrin (efavirenz), les Laboratoires MSD ont décidé en mars 2001 de ne pas faire de profits avec ces deux produits dans les pays les plus pauvres en les vendant à prix coûtant. Des contacts ont été pris dans plus de cinquante pays dans le monde, en Afrique, en Amérique latine et en Asie, afin d'élargir l'accès de ces traitements aux patients. Parallèlement, l'accès à l'information, la participation des cliniciens aux rencontres internationales et autres lieux d'échanges d'expertise ont été particulièrement favorisés en Afrique, continent le plus touché, le plus pauvre et le plus isolé.
Parmi les pays les plus atteints par la pandémie, le Botswana : la prévalence de l'infection à VIH est de 36 % dans l'ensemble du pays et de 44 % dans la capitale. En dépit de cette situation catastrophique, un espoir persiste grâce au leadership de son président et à l'aide internationale. Le président Festus Mogae joue un rôle moteur dans toutes les campagnes anti-VIH/sida des médias et apporte également un fort soutien politique à l'aide de la communauté internationale.
Merck & Co. et la Fondation Bill & Melinda Gates se sont unis pour appuyer le programme national de soins et de traitements par un don de 50 millions de dollars chacun sur cinq ans. Ces différents partenaires ont créé l'African Comprehensive HIV/AIDS Partnerships (ACHAP), qui représente une approche globale, significative des efforts du groupe en matière de lutte contre le VIH/sida, incluant la prévention, le renforcement des infrastructures et la formation des personnels. Le programme inclut un suivi de soins, depuis le domicile jusqu'à l'hôpital, pour réduire la transmission de la maladie, améliorer la prévention et le traitement des infections opportunistes, comme la thérapie antirétrovirale, et assurer la pérennité des actions engagées.
Des résultats encourageants
Les premiers résultats sont encourageants : sous l'égide du ministère de la Santé, 150 professionnels ont été formés à la trithérapie, qui bénéficiera à plusieurs milliers de patients. De plus, Merck & Co. met gracieusement à disposition les produits Crivixan et Stocrin pour des programmes appropriés, définis en collaboration avec les responsables nationaux et selon les orientations de la politique nationale.
Ainsi, dans les pays en développement confrontés aux effets dévastateurs du sida, Merck & Co. considère que sa responsabilité va bien au-delà de la simple fourniture de médicaments à des prix accessibles, mais qu'il s'agit également de veiller à la réussite des programmes thérapeutiques antirétroviraux. Dans cette perspective, Merck & Co. multiplie ses soutiens aux activités destinées à la mise en œuvre de partenariats internationaux et nationaux, publics et privés. Cette philosophie, Merck & Co. entend continuer à la développer, compte tenu des immenses besoins qui restent à satisfaire.
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