Le traitement du diabète de type 1 en boucle fermée, grâce à une insuline retard « intelligente » serait une avancée majeure. Dans cette quête du Graal, les nanoparticules pourraient se révéler intéressantes selon un travail mené par C. Ancla et al. Ces auteurs ont réussi à encapsuler de l’insuline dans des nanoparticules de microgel gluco-sensible capables de se concentrer ou au contraire de se dilater en fonction la concentration du glucose de leur environnement. In vitro, cette propriété a déjà permis la délivrance répétée d’insuline asservie à la concentration de glucose pendant trois jours…
Le diabète va-t-il bientôt venir étoffer la liste déjà longues des pathologies favorisées par la pollution atmosphérique ? Une étude menée par R. Vella et al chez le rat suggère en tout cas que des concentrations trop élevées d’ozone pourraient générer au niveau pulmonaire des médiateurs toxiques susceptibles d’induire une insulino-résistance Pour les auteurs, « ces travaux mettent en exergue un lien possible entre pollution et diabète et suggèrent le rôle de facteurs environnementaux dans l’étiologie de cette maladie »
« L’anticipation de la grossesse permet une diminution de l’HbA1c préconceptionnelle et une diminution des complications materno-fœtales » vient de confirmer une étude observationnelle rétrospective conduite par C.Biche et al. Ce travail a notamment mis en évidence une réduction du risque d’hospitalisation en réanimation néonatale pour le nouveau-né (28,5% vs 33,3%). Pour autant encore trop peu de grossesses sont programmés chez ces patients regrettent les auteurs (30,3% dans cette série).
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