Décision Santé. Y a-t-il eu des fermetures à l’AP-HP ?
Bernard Granger. En pédiatrie, il y a eu la quasi-fermeture de Saint-Vincent de Paul. Cela s’est fait avec une grande réduction du nombre de lits, et un déménagement à l’hôpital Necker de la plupart des services. Il y a également eu des suppressions de personnels. À l’Assistance publique, nous rencontrons souvent ce problème : nous avons les lits, mais nous n’avons pas le personnel qui permet de faire fonctionner ces lits. C’est le cas à l’HEGP, mais aussi à Tenon par exemple.
D. S. On met souvent en avant la sécurité des soins pour arguer de fermetures, comme à Mondor…
B. G. À Henri-Mondor, ils ne sont pas en dessous du seuil d’activité. Des quatre centres de l’AP-HP, c’est celui qui a le moins d’activités, ce n’est pas pareil. Qui plus est, ce sont des données très circonstancielles : le chef de service part à la retraite et depuis peu, il ne fait rien pour maintenir son service à flots. Dans quelque temps, deux nouveaux praticiens devraient arriver à Mondor : si l’on considérait les chiffres à douze mois, il est évident que les chiffres d’activité seraient beaucoup plus élevés ! L’ARS a saisi cette fenêtre de tirs, qui est tout à fait ponctuelle.
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