Nucléaire : le constat rassurant de l’ASN

Publié le 01/04/2011

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Les centrales nucléaires françaises n’ont jamais été aussi sûres. C’est ce qu’a expliqué aux députés, André-Pierre Lacoste en présentant le rapport annuel de l’ASN. Le président de l’Autorité de Sureté Nucléaire juge les nouvelles centrales sont plus sûres que celles d’il y a 35 ans et estime que, pour les autres, le système des inspections décennales permet de réaliser des "progrès considérables". Pour le reste, l’ASN a réalisé 1964 contrôles l’an passé et 1 107 incidents ont été relevés dont trois de niveaux 2 (dose supérieure aux doses recommandées sur site). A la lecture du rapport, on a certes le sentiment qu’EDF joue parfois un peu la montre pour remplacer les matériels, mais le "gendarme" du nucléaire veille au grain... Dans le détail, trois sites sont montrés en exemple (Buggey, Penly et Tricastin) et quatre peuvent mieux faire en matière de rigueur d’exploitation (Saint-Alban, Chinon, Chooz et Nogent-sur-Seine). Jaloux de l’autonomie de l’ASN, André-Pierre Lacoste laisse entendre à mots couverts qu’hélas il n’en est pas de même de ses équivalents de l’autre côté de nos frontières... Mais pour l’heure, son "souci majeur" vise les radiations à usage médical dans l’Hexagone: les doses délivrées aux patients ont en effet augmenté de 50 % de 2002 à 2007. L’ASN montre du doigt l’évolution exponentielle des examens par scanners. Elle a saisi le ministère de la Santé et plaide pour un développement du parc d’IRM.