« Oui » répond John Blundell (Université de Leeds, Royaume-Uni), mais uniquement chez les obèses qui souffrent de compulsions alimentaires sévères et fréquentes (40 à 50 % des obèses) et/ou d’épisodes de frénésie alimentaire. Pour les autres, il faut plutôt parler « d’impulsion alimentaire » ou de « désir intense de consommer un aliment ». On sait que la sensation de plaisir que procure la consommation alimentaire emprunte les mêmes voies dans le cerveau que les drogues. Celle-ci implique la dopamine. « Chez les sujets avec ces troubles alimentaires, le circuit plaisir-récompense est déficient » explique-t-il. Des travaux ont montré que les gènes des récepteurs à la dopamine sont mutés chez certains obèses. Pour J. Blundell, cette addiction alimentaire les aide à compenser leur déficience en dopamine.
Obésité : peut-on parler d’addiction alimentaire ?
Publié le 08/04/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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