« Aucune élévation anormale de la radioactivité gamma ambiante n’a été détectée sur l’ensemble des sondes du réseau Téléray de l’IRSN » ce mercredi, fait savoir l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Le réseau d’alerte, qui mesure en permanence l’intensité du rayonnement gamma ambiant, est constitué de 170 sondes fixes, dont 7 en outremer. « Le débit de dose mesuré, qui peut varier d’un lieu à l’autre, correspond au rayonnement émis par les éléments radioactifs naturels présents dans l’air ou dans le sol ainsi qu’au rayonnement cosmique traversant l’atmosphère », ajoute l’institut.
L’IRSN a également analysé par prélèvements plusieurs échantillons dans l’environnement et dans différents départements : des filtres de prélèvements de poussières atmosphériques locales, de l’eau de pluie, de l’herbe, du lait de vache, de chèvre et de brebis. « Tous les résultats de mesure obtenus sont inférieurs aux limites de détection des appareils de mesure utilisés, à l’exception de l’échantillon de lait de chèvre qui présente des traces de césium 137 (0,12 Bq/L). » Mais l’IRSN indique que ces traces sont habituellement observées dans ce type de produit et « résultent de la persistance dans les sols et dans les végétaux du césium 137 déposé à la suite des essais nucléaires en atmosphère et de l’accident de Tchernobyl ».
Les mesures peuvent être suivies en temps réel sur www.irsn.fr.
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