Les animateurs d’"Alerte des Médecins sur Les Pesticides", à l’initiative l’an passé d'une pétition signée par 1500 confrères sur le sujet, viennent de réclamer l’interdiction de deux pesticides : l’herbicide Glyphosate, substance actice du Roundup et les insecticides à base de néonicotinoïdes. A l’appui de cette revendication, les médecins d’AMLP pointent « deux évènements majeurs ».
Concernant la première substance, ils rappellent que le 20 mars 2015 les 17 experts réunis par le Centre International de Recherche sur le Cancer ont classé le Glyphosate, herbicide le plus utilisé au monde, comme cancérigène probable. « C'est la marche ultime avant l'exceptionnel classement comme cancérigène certain », décrypte Pierre-Michel Périnaud (photo), généraliste à Limoges et président d’AMLP. Dans un communiqué, l’AMLP presse l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) de suivre l'avis de l'institution de l'OMS et de classer cette substance active dans la catégorie des cancérigènes 1B de l'UE, ce qui, précise AMLP, « équivaut à un retrait du marché ».
Concernant les néonicotinoïdes, l’un des animateurs d’AMLP, le Dr Michel Nicolle, généraliste de Caen, a été la semaine passée entendu par la Commission du développement durable de l’Assemblée Nationale. Pour demander leur interdiction, ALMP s’appuie sur les travaux du Groupe de Travail sur les pesticides systémiques. Ce groupe de scientifiques indépendants a rassemblé plus de 800 articles et publié ses résultats dans Environmental Science and Pollution Research (ESPR) en juin 2014. Pour AMLP, le constat est sans appel : la disparition accélérée des abeilles n’est que la partie visible d’un déclin qui touche tous les insectes, mais aussi les micro-organismes du sol et les vers de terre. Et les néonicotinoïdes, ces insecticides utilisés depuis le milieu des années 90 en imprégnation des semences, y jouent un rôle de premier plan. L'UE a prononcé un moratoire partiel de deux ans sur l'usage des néonicotinoïdes. Et les médecins militants d’AMLP, arguant d’un réel danger pour l’homme, demandent sa prolongation. Dans les deux cas, la balle est dans le camp de l’UE. Mais les lanceurs d’alerte d’AMLP comptent bien faire pression sur les politiques pour y arriver.
Concernant la première substance, ils rappellent que le 20 mars 2015 les 17 experts réunis par le Centre International de Recherche sur le Cancer ont classé le Glyphosate, herbicide le plus utilisé au monde, comme cancérigène probable. « C'est la marche ultime avant l'exceptionnel classement comme cancérigène certain », décrypte Pierre-Michel Périnaud (photo), généraliste à Limoges et président d’AMLP. Dans un communiqué, l’AMLP presse l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) de suivre l'avis de l'institution de l'OMS et de classer cette substance active dans la catégorie des cancérigènes 1B de l'UE, ce qui, précise AMLP, « équivaut à un retrait du marché ».
Concernant les néonicotinoïdes, l’un des animateurs d’AMLP, le Dr Michel Nicolle, généraliste de Caen, a été la semaine passée entendu par la Commission du développement durable de l’Assemblée Nationale. Pour demander leur interdiction, ALMP s’appuie sur les travaux du Groupe de Travail sur les pesticides systémiques. Ce groupe de scientifiques indépendants a rassemblé plus de 800 articles et publié ses résultats dans Environmental Science and Pollution Research (ESPR) en juin 2014. Pour AMLP, le constat est sans appel : la disparition accélérée des abeilles n’est que la partie visible d’un déclin qui touche tous les insectes, mais aussi les micro-organismes du sol et les vers de terre. Et les néonicotinoïdes, ces insecticides utilisés depuis le milieu des années 90 en imprégnation des semences, y jouent un rôle de premier plan. L'UE a prononcé un moratoire partiel de deux ans sur l'usage des néonicotinoïdes. Et les médecins militants d’AMLP, arguant d’un réel danger pour l’homme, demandent sa prolongation. Dans les deux cas, la balle est dans le camp de l’UE. Mais les lanceurs d’alerte d’AMLP comptent bien faire pression sur les politiques pour y arriver.
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