Peut-on convier des spectateurs à un film qui raconte les dernières semaines d’une cancéreuse en phase terminale ? Surtout quand la malade est interprétée par une comédienne célèbre (ici Emmanuelle Béarn). D’emblée, on se méfie. On sent le produit commercial vaguement indécent, avec numéro d’actrice pour nuit des Césars... Il faut reconnaître à Isabelle Brocard qu’elle évite bien des écueils. Rien de mélo ni de racoleur dans son film. À l’évidence, elle s’inspire d’une expérience personnelle et son sujet lui tient à cœur. La malade n’est pas très sympathique, la garde malade (une beurette qu’elle paye très cher pour l’assister) l’est encore moins, et c’est tout l’intérêt de leur duo, sans pathos et souvent violent. Quant à Emmanuelle Béarn, son honnêteté d’actrice est totale : elle va sans fard au bout de ce qu’un tel rôle implique. Reste une question : y aura-t-il des spectateurs intéressés par le voyage qui nous est ici proposé ?
Cinéma
Phase terminale
Publié le 25/03/2011
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Crédit photo : ©DR
« Ma Compagne de nuit », film français d’Isabelle Brocard (100’), avec Emmanuelle Béarn, Hafsia Herzi.
Bernard Génin
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Source : Le Généraliste: 2558
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