PARIS
Parce que «peindre, c’est emprunter la route des maîtres», selon ses propres mots, Piero Pizzi Cannella, artiste italien né en 1955 et qui fait partie de la Nouvelle Ecole romaine, s’inspire des grands artistes du passé et leur rend hommage. Duccio, il Caravaggio, Goya, Velázquez, Delacroix, Matisse, Picasso, Rembrandt, Giotto, Bronzino sont évoqués dans ses toiles exposées chez Di Meo (une douzaine de grand format, ainsi que des petites huiles et gouaches). La peinture de Pizzi Cannella est subtile et intense. On l’admire et on la retient.
Galerie Di Meo. 9, rue des Beaux-Arts, Paris 6e. Tél. 01.43.54.10.98. Jusqu’au 16 décembre.
Art en Capital
Quatre Salons – le salon des Artistes français, des artistes indépendants, du dessin et de la peinture à l’eau, ainsi que le salon Comparaisons –, dont la création remonte pour certains à plus d’un siècle, se sont réunis en un seul et même événement qui prend place au Grand Palais : Art en Capital. Plus de 2 000 artistes, connus ou moins célèbres, issus des quatre coins du globe, présenteront leurs peintures, gravures, sculptures, photos et installations. Art en Capital veut permettre au public de «découvrir l’art actuel dans toute sa diversité» (notre photo : Nicole Clément, « les Cyclamens sauvages », dans le cadre du salon du dessin et de la peinture à l’eau).
Grand Palais, avenue Winston-Churchill, Paris 8e. Tlj de 11 h à 19 h 30. Entrée : 10 euros (TR : 6 euros). Jusqu’au 19 novembre.
Yves de La Tour d’Auvergne
La place Vendôme accueille les oeuvres en plein air du sculpteur et peintre Yves de La Tour d’Auvergne, qui réalise, depuis des années, des statues, des bustes et autres monuments imposants, en marbre, en bronze, en carton ou en fer… «J’essaie de transmettre une vision ambivalente du monde, en créant des espaces brisés, des dimensions non définies», explique l’artiste. Des oeuvres lumineuses et fortes, aux reflets chatoyants.
Place Vendôme, Paris 1er. Jusqu’au 25 novembre.
La tapisserie de Braque
Née de la rencontre de Robert Four, de la manufacture d’Aubusson, et d’Armand Israël, conservateur du musée de Braque, à Saint-Dié-des-Vosges, l’exposition invite à une promenade à travers trois ans de création des « Métamorphoses » de Braque. De 1961 à 1963, le peintre synthétisa une centaine de ses oeuvres majeures afin de les rendre plus aisées à reproduire en trois dimensions. «Ce n’est pas assez de faire voir ce qu’on peint. Il faut encore le faire toucher», disait-il. Il en résulta des bijoux, des sculptures et des tapisseries. Les tapisseries axées sur les grands thèmes mythologiques accueillent les visiteurs, et les oiseaux sont partout puisqu’un tiers des gouaches dessinées pour servir l’aventure des « Métamorphoses » ont pour thème les oiseaux.
Galerie Robert Four, 8, rue des Saints-Pères, 75007 Paris. jusqu’au 10 décembre.
BORDEAUX
Un regard fauve
L’exposition proposée actuellement par la galerie du musée des Beaux-Arts de Bordeaux présente une centaine de peintures, aquarelles et dessins fauves issus du fonds du musée. On découvrira les toiles d’Albert Marquet et de Louis Valtat (ces deux derniers sont particulièrement bien représentés dans la collection), mais également celles de Bonnard, Dufy, Othon Friesz, Kokoschka, André Lhote, Matisse, Renoir, Soutine, Félix Vallotton, Vlaminck… La couleur règne en maîtresse sur ces compositions. Intense, pure et libérée, elle se déploie en feux d’artifice, en une multitude de petites explosions fractionnées, ou en aplats de peinture pure. Les tonalités sont ardentes, éclatantes, ensoleillées, ou au contraire tout en douceur, en nuances et en transparences (voir le somptueux « Nu dit nu fauve », d’Albert Marquet, notre photo).
Galerie des Beaux-Arts, place du Colonel-Raynal, 33000 Bordeaux. Tél. 05.56.10.20.56. Jusqu’au 20 novembre.
SÈVRES
250 ans de porcelaine
On fête les 250 ans de l’installation de la célèbre manufacture de porcelaine à Sèvres. Le nom de la mythique ville des Hauts-de-Seine est entré dans le vocabulaire commun, pour désigner une porcelaine fabriquée à la manufacture. De nombreux événements commémorent cet anniversaire : des conférences, la parution de livres d’art, la remise en marche d’un four à bois, des expertises gracieuses, une vente aux enchères de porcelaines (le 25 novembre au Ciep, ancienne Manufacture royale), et une exposition, « Sèvres 1756 », au musée national de la Céramique (jusqu’au 8 janvier 2007), qui présente un bel ensemble d’oeuvres conservées au musée, mais aussi des pièces provenant du Louvre, du musée des Arts décoratifs, ainsi que le magnifique service Louis XV, tout droit sorti des collections de Fontainebleau.
A noter aussi : l’exposition « Les années 1950 » (dans les galeries de la manufacture jusqu’au 30 novembre), qui dévoile des pièces, des éditions, des modèles et des décors issus des années 1950.
Manufacture nationale de Sèvres, place de la Manufacture, 92310 Sèvres. Tél. 01.46.29.22.00.
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