Normalien, agrégé de philosophie, auteur de nombreux essais, journaliste ayant, notamment, dirigé « l’Express », éditeur, amateur éclairé d’art et de poésie, fin gastronome : Jean-François Revel, de l’Académie française, est mort cette année, à l’âge de 82 ans. Dès avant sa disparition, Pierre Boncenne – ancien rédacteur en chef de la revue « Lire » – avait en projet de lui consacrer un livre.
« Pour Jean-François Revel » (Plon) est à la fois un hommage et un plaidoyer en faveur de ce grand acteur de la vie intellectuelle et politique contemporaine, qui a, à tort selon l’auteur, été catalogué comme de droite libérale et réactionnaire. D’après Pierre Boncenne, loin d’être un auteur obsédé par le communisme et fasciné par l’Amérique, Jean-François Revel a été l’une des figures les plus libres de la vie intellectuelle française du demi-siècle écoulé.
L’essayiste a fondé son travail sur une longue enquête s’appuyant sur des conversations menées avec Jean-François Revel, sa correspondance personnelle et de nombreux témoignages, en particulier ceux de Simon Leys et Mario Vargas Llosa.
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