Le comité de suivi des porteuses d'implants mammaires PIP s’est réuni lundi au ministère de la Santé. A l’issue, le patron de l’Asspas a expliqué que "55% des cas de ruptures constatées sont survenues dans les cinq années suivant la pose des prothèses PIP, soit un taux de rupture "extraordinairement précoce". "Cela conforte notre recommandation d'explanter", a ajouté le Pr Maraninchi. 1.379 ruptures ayant entraîné une explantation ont été déclarées à l'Afssaps au 31 janvier, soit 236 de plus qu'au 31 décembre. Les réactions inflammatoires recensées sont au nombre de 875, dont 73% ne sont pas accompagnées de ruptures. Interrogé à ce sujet, le professeur Marininchi a déclaré qu'il n'était "pas surpris" par ce nombre d'inflammations qui peuvent s'expliquer par "une membrane de mauvaise qualité" de la prothèse PIP, "un gel corrosif qui abîme la membrane" ou encore "une perspiration du gel à travers la membrane". D'autre part, un total de 877 retraits préventifs sans signe de rupture ou d'inflammation ont été pratiqués, soit 205 de plus que lors du dernier point de fin décembre. Le Pr Jean-Yves Grall, directeur général de la Santé, a en outre indiqué que les centres de lutte contre le cancer avaient retiré la moitié des prothèses PIP qu'ils avaient posés. De nouveau, les deux responsables ont souligné qu'il n'y avait aucune preuve que ces prothèses soient liées avec des cancers.
PIP: 1 379 ruptures déclarées et 877 retraits préventifs
Publié le 06/02/2012
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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