ON SAIT que l’hyperkaliémie majore fortement le risque de trouble du rythme et de mort subite, en particulier chez l’insuffisant cardiaque, surtout en présence d’une néphropathie chronique traitée par des antialdostérone. La crainte de l’hyperkaliémie limite d’ailleurs le recours à ces médicaments pourtant si utiles.
Or l’étude PEARL-HF, dont les résultats ont été présentés par le Pr Bertram Pitt (université du Michigan) suggère qu’un chélateur qui se lie au potassium (RLY 5016) pouvait rendre de grands services à ce niveau.
L’étude a porté sur 104 patients suivis pendant 4 semaines, 55 ayant reçu du RLY5016 alors que les autres étaient sous placebo. Le traitement actif a réduit significativement l’incidence des hyperkaliémies (7 % contre 25 % ; p = 0,015) et a permis plus souvent d’augmenter les doses de spironolactone (91 % contre 74 % ; p = 0,019). Une piste intéressante, d’autant que le produit semble très bien toléré (7 % des sorties d’essais pour effets indésirables contre 6 % dans le groupe placebo, aucun effet indésirable sérieux).
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