À l’hôpital, le maire de Montargis n’a pas nié « les mouvements d’humeur » autour d’une loi HPST sans doute « mal digérée, mal comprise » et qui mérite encore « beaucoup de pédagogie ». Mais le député a souhaité que la réforme se poursuive et même s’accélère. « Nous prenons beaucoup de retard dans les restructurations, il y a trop d’hôpitaux en France, trop de CHU », a-t-il plaidé, appelant de ses vœux la mise en place des communautés hospitalières de territoire (CHT) afin de « mutualiser les moyens ».
En médecine de ville, en revanche, l’heure est plutôt à appuyer sur la pédale de frein. D’où la proposition de loi Fourcade (en cours d’examen), censée corriger la loi Bachelot sur un certain nombre de points conflictuels en médecine libérale. « Ce texte arrive au bon moment, a estimé Jean-Pierre Door. À l’heure où commencent les négociations conventionnelles, il faut créer les conditions d’un climat sans nuages et surtout sans orage ». Le parlementaire a appelé néanmoins les partenaires conventionnels à se saisir de tous les sujets difficiles en citant « la démographie, le secteur II, les dépassements, l’installation… »
Interrogé enfin sur le projet du PS, qui veut contraindre les jeunes médecins libéraux d’exercer en début de carrière dans les zones qui manquent de praticiens, le député n’y est pas allé par quatre chemins. « Avec le PS, c’est simple. La médecine libérale est morte, c’est une médecine de fonctionnaires, salariée, avec des praticiens là où l’État le décide. »
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