La tolérance de Prevenar, Cervarix et Gardasil est bonne, selon les résultats des études de surveillance de ces vaccins. Leur bénéfice n’est donc pas remis en cause. Cette information tout juste publiée par l’Afssaps va permettre de rassurer certains patients qui ont préféré ne pas se faire vacciner – ou faire vacciner leurs enfants – lorsqu’ils ont appris que ces trois spécialités faisaient partie de la liste des 77 médicaments mis sous surveillance par l’Afssaps. En regard de ces résultats favorables, « les actions de vaccination et prévention peuvent donc être poursuivies en toute sécurité, conformément aux recommandations du calendrier vaccinal en vigueur, et dans le respect des indications et contre indications » indique l’Afssaps.
L’agence du médicament française rappelle que ces spécialités ont été mises sous surveillance à titre préventif, étant donné qu’il s’agissait de nouveaux principes actifs. Les vaccins indiqués contre les infections à papillomavirus humains -Gardasil et le Cervarix- ont été mis sur le marché en 2006 et 2007. Quatre ans après leur commercialisation, il n’y a pas d’éléments remettant en cause leur bénéfice / risque et la recommandation de vacciner à partir de 14 ans. En effet, les résultats d’une étude menée chez près de 6 millions de jeunes filles exposées ou non à la vaccination, ne montrent pas d’augmentation du risque de maladies auto-immunes associée à la vaccination anti-HPV, après deux ans de suivi. Cette étude est réalisée par l’Afssaps, en partenariat avec la Cnamts.
A ce jour, près de 4 millions de doses de Gardasil ont été délivrées et environ 106 000 doses pour Cervarix.De son côté, le vaccin Prevenar 13 valences a remplacé le vaccin Prevenar à 7 valences. Ce vaccin contre le pneumocoque a été mis sur le marché en juin 2010. De la même façon, comme il s’agit d’un nouveau vaccin, l’Afssaps a souhaité assurer par précaution un suivi renforcé. Six mois après la mise sur le marché et 1,4 millions de doses distribuées à ce jour, aucune préoccupation n’a émergé.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature