Dans l’étude Nutricancer (n=2068, âge moyen : 60±13 ans) qui évaluait l’état nutritionnel chez tous les malades présentant un cancer dans 154 unités de soins en France, la prévalence de la dénutrition était de 39 % tous cancers confondus, et près de 60 % des malades n’avaient reçu aucun conseil nutritionnel. « L’objectif de l’étude Chimiodiet que nous mettons en place au CHU de Nice auprès d’environ 180 patients, est de montrer que chez des malades traités par chimiothérapie pour cancer colo-rectal métastasique, une prise en charge nutritionnelle et diététique précoce et active diminue le risque de dénutrition, la toxicité de la chimiothérapie et la durée d’hospitalisation, et améliore la qualité de vie », explique le Pr Xavier Hébuterne.
D’autre part, une étude parue dans le Lancet oncology en 2008, concluait à une moins bonne tolérance de la chimiothérapie chez des personnes obèses sarcopéniques, par rapport aux sujets obèses non sarcopéniques. Pour adapter les doses de chimiothérapie, la masse musculaire pourrait donc être un meilleur critère que la surface corporelle utilisée actuellement.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature