L’index glycémique et l’apport protéique n’ont pas d’effet isolément sur la composition corporelle des enfants selon l’étude DIOGENES menée pendant six mois sur 831 enfants âgés de 5 à 18 ans (travail paru dans Pediatrics). En revanche, le rapport protéines en faible quantité/ index glycémique élevé augmente la graisse corporelle tandis qu’un apport protéique élevé combiné à un index glycémique faible est protecteur sur le risque d’obésité.
Une étude menée par l’INRA-Nantes sur un modèle de rat né avec retard de croissance intra utérin montre que la dénutrition du fœtus a des répercussions sur les paramètres métaboliques contrôlant l’appétit : résistance à la leptine, développement excessif de la masse graisseuse viscérale. Pour les chercheurs, ces désordres pourraient provenir d’une défaillance de l’organisation tissulaire et cellulaire des centres régulateurs de la prise alimentaire. De plus, ils préfigurent du développement d’une obésité plus tardive.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature