C’est avec curiosité que les médias télévisés nous parlent de solutions trouvées pour la désertification en milieu rural.
Ainsi le cas de la Lozère a été abordé , et la solution trouvée pour retenir les internes en fin de stage consiste à leur donner une bourse moyennant quoi , ils s’acquittent d’une installation sur plusieurs années dans ce département .
Faisant partie de la même région , et étant par voie de conséquence rattaché aux mêmes responsables de l’enseignement universitaire , je souhaite rebondir sur cet exemple .
En effet je fais les frais depuis 3 ans et demi de la mauvaise « répartition » de ces internes .
Après 2 ans et demi « d’oubli volontaire » , et après avoir manifesté ma désapprobation , je n’ai toujours pas d’interne .
Banyuls-sur-Mer est trop éloigné des grands centres , et nous sommes bien conscients que dans les années qui vont venir nous aurons des difficultés pour assurer le renouvellement de nos confrères .
Or , je n’ai toujours pas compris pourquoi un roulement ne permettrait pas aux médecins des zones rurales d’accueillir ces internes .
Tous les postes dans l’Hérault sont pourvus , ce qui n’est pas le cas dans d’autres coins plus ruraux .
Les places au choix devraient être proportionnelles au nombre d’interne
Malheureusement , les responsables ferment les yeux sur ces pratiques ; on accepte plus facilement de nous envoyer des jeunes de 5e année ( dont la plupart ne souhaitent pas être des généralistes ) .
Il faut que les responsables se mobilisent plus pour faire du milieu rural une priorité dans l’affectation des stagiaires de 8e année .
C’est de cette façon que nous pourrons faire connaître le milieu rural , mais aussi que nous pourrons éventuellement attirer certains d’entre eux vers ces secteurs .
Aussi , avant d’assister à un problème insoluble pour les futures années , respectons les médecins ruraux qui souhaitent participer à cet effort , et réformons ce système qui n’est plus en accord avec la réalité de terrain.
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