PLUSIEURS AFFAIRES récentes, notamment le décès d’un médecin lyonnais retrouvé ligoté dans son cabinet, ont suscité une réelle émotion dans le monde de la santé et les pouvoirs publics ne pouvaient rester longtemps silencieux. D’où cette réunion avec des collaborateurs de Brice Hortefeux.
L’installation de caméras à proximité des cabinets médicaux les plus exposés et des maisons médicales de garde serait ainsi déjà acquise, selon la CSMF. Le financement de ce dispositif sera à la charge des collectivités locales.
Autre annonce importante : dans chaque département, un « référent sécurité » placé sous la responsabilité du préfet, aura pour mission d’établir un diagnostic et de prendre contact avec les représentants des médecins.
Le fascicule d’information consacré à la sécurité sera réédité et étendu à l’ensemble des professions de santé. Il sera réactualisé en concertation avec le Centre national des professions de santé (CNPS). Ce document expliquera la conduite à tenir en cas de problème.
Toujours selon la CSMF, le protocole national existant « entre les établissements de santé et le Ministère de l’Intérieur sera étendu aux médecins libéraux : ceux-ci auront affaire désormais à un référent unique dans chaque commissariat, capable d’intervenir en cas de danger et une ligne directe reliera le centre 15 au commissariat ».
À Paris, il existe déjà un numéro spécifique réservé aux médecins, à côté du 17. Ce dispositif devrait être étendu dans les autres grandes villes.
Des groupes de travail seront constitués dès le début de 2011 pour préciser et mettre en application l’ensemble de ce dispositif.
lequotidiendumedecin.fr, le 09/12/2010
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